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dimanche 4 août 2013

Au pays de Fred Pellerin





En ce 31 juillet, nous prenons la traverse de Sorel pour rejoindre Berthierville en bordure de la 138 et du Fleuve St-Laurent dans la région de Lanaudière. Pour notre pause du dîner, nous y visiterons la chapelle Cuthbert vieille de 200 ans. Elle habrite une information touristique très pro-cycliste. Les préposées nous auraient offert de planter la tente sur le terrain s'il avait été plus tard.


Nous utiliserons le chemin du Roy pendant toute la journée pour s'approcher de notre but. En soirée, nous dormirons derrière le presbytère de Ste-Ursule après avoir obtenu l'autorisation de Mme Pagé.

Pour le 1 août, nous faisons un petit détour par Charrette pour voir de nos propres yeux une injustice vieille de près d'un siècle. Je parle bien entendu de la fameuse gare qu'à obtenu Charrette au détriment de St-Élie de Caxton,  par on ne sait quelle astuce.  Eh bien,  il n'y en a plus aujourd'hui de gare à Charrette! Toute cette histoire pour se retrouver sans gare. St-Élie aura eu beaucoup mieux et beaucoup plus.


Nous avons mis le pied dans le pays de Fred Pellerin vers 11h30. À 11h55, nous dégustions une poutine devant la cabane à patate à Daniel. Elle était excellente et il m'a bien fait remarquer que je commétais un sacrilège en y ajoutant du ketchup.


À 13h30, nous prenions place dans un trolley pour la visite guidé commenté sonorement par Fred lui-même. Ce fut encore un pur délice auditif de l'entendre nous raconter l'historique incongru de ce village de surhomme.


Il semble même que nous l'ayons croisé  (Fred dans sa Volvo noire) pendant la visite.


Nous avons pu voir de nos propre yeux l'arbre à paparmanes et même en voir tomber après que M.  Déziel (la célèbre famille Déziel propriétaire du garage du même nom) l'ait un peu secoué.


Nous avons pu aussi voir la pierre tombale de la grand mère Pellerin, conteuse et berceuse patentée.

 
Nous avons aussi fait une longue visite au Garage de la culture (garage Déziel!) puisqu'il pleuvait à seau. Nous y avons vu un Engin (cherchez si vous ne connaissez pas. Mon grand-père en possédait un et il faisit touf-touf-touf) et pleins d'autres trucs anciens.




Quelques artistes y exposaient des oeuvres dont ces superbes figurines.



Pour attendre un moment plus sec, nous avons dégusté une bonne bière au bar de St-Élie. La pluie avait lâcher-prise à notre sortie. St-Élie a même son propre service de prêt gratuit de vélo. Le vélo Bonbons!



À l'accueil touristique du village, nous avions hérité d'une misssion à notre descente du trolley soit de livrer des dépliants au Camping Tournesol, notre hébergeur pour la soirée. Nous y avons été accueilli avec beaucoup de chaleur et générosité. Le propriétaire nous avait préparé et réservé un petit chapiteau pour s'y installer à l'abri pour le souper et la nuit,  tout près des douches et des toilettes. Surprise supplémentaires, en préparant le souper, un homme et sa fille nous ont apporté un délicieux potage chaud.

Il n'y a pas que des lutins à St-Élie. Il y a aussi des anges!



Après une bonne nuit, nous quitterons ce village ou les habitants réussissent un exploit chaque jour, soit de coopérer et de se prendre en main.

Guy

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