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vendredi 29 novembre 2013

¡Hola!

27 novembre 2013

¡Hola! vous tous! La nuit aura été courte malgré le réveil à 7h30. Notre chambre est vraiment superbe. Le bâtiment est en maçonnerie en entier donc la chambre l'est tout autant. Elle est peinte en blanc avec des boiseries foncées. Notre lit est très confortable. Que demandé de plus? 




Ah peut-être une cour intérieure avec palmier? Une vue sur les montagnes et les quartiers qui s'y agrippent? Un personnel très courtois qui est aux petits soins avec nous? Internet sans fil?  Nous avons tout ça et plus!

Après notre buffet déjeuner à 3.50$ (pas 18$ comme au Sheraton) et un petit repos; il faut bien compenser le manque de sommeil et l'arrivée en altitude, nous sortons à l'extérieur des murs sécurisants de l'auberge. 

Et? Wow! Il fait plus de 20C avec un soleil très présent. Quel plaisir de vivre un dépaysement de cette ampleur! Les bâtisse n'ont rien avoir avec celles du Québec sauf peut-être quelques unes; enfin des toits de tuiles! Nous prenons une très très lente marche exploratrice pour découvrir notre nouvel univers. Nous nous dirigeons en direction de La Mariscal, sans nous y rendre. Nous sommes à la recherche d'un marché de fruit. Nous ne le trouverons pas. Par contre, il y a un grand nombre de petits marchands  chez qui on peut acheter tout sorte de chose, incluant des fruits, dont certains nous sont inconnus.

Après une pause en fin d'avant-midi, nous sortons de nouveau pour manger cette fois. On ce devait de trouver du Tipicos. Nous avons déguster un immense Seco de gallina pour 3$ chacun. L'assiette était beaucoup trop remplie. C'était excellent! Nous nous sommes remis en marche pour faire descendre toutes ces calories, en direction du vieux Quito mais encore une fois sans nous y rendre puisque nous devons nous reposer. Ils nous a été fortement recommandé de prendre quelques jours en dépensant peu d'energie afin de nous acclimater à l'altitude. J'ai ressenti les effets possibles pendant toute la journée. Le mal de tête et l'état de fatigue peuvent aussi provenir du manque de sommeil et de la déshydratation. Nous avons peu bu hier pour éviter les toilettes exigus des avions.

Comme le restaurant de notre auberge est un peu dispendieux et un peu trop français, nous sommes sortis sur la rue vers 18h pour souper. Cette fois, un investissement de 2.40$ par personne nous a permis de déguster un Chaulafan, soit un riz fri au poulet-crevette-boeuf délicieux. Extraordinaire!

28 novembre


Réveil complet vers 7h. La ville est déjà réveillée puisque nous entendons la circulation (un peu). Il fera soleil selon ce que l'on peut déjà voir. J'ai l'impression de débuté un rhume. Peut-être est-ce les allergies saisonnières puisqu'ici c'est le printemps, peut-être est-ce les effets de l'acclimatation?  Après un copieux déjeuner, nous prenons la direction du vieux centre-ville de Quito, à pied, lentement. La longue ballade  à travers les rues parfois très pentues est dépaysante au maximum. Rien ne ressemble au Québec. Il y a une multitude de petits commerces en tout genre. Ils sont pratiquement tous très spécialisés et parfois minuscules. Nous avons pu nous procurer des trucs comme les lames de rasoirs (1.75$) et un faux canif Suisse (4.50$).

Meilleur moment de la randonnée? Le repas du midi! Quel délice cette brochette de saucisse, banane plantin, patate et poulet, vendu dans un kiosque au parc pour 1.50$. 30 minutes suivant notre retour à l'auberge, nous avons eu une petite averse de pluie. À peine un mince film a recouvert le plancher de notre cours intérieure. Le ciel bleu n'a même pas disparu.









Quelle belle entrée en matière pour un premier voyage international. Quels beaux bâtiments! Quel peuple gentil!

Au souper, Chantal aura du chevreau et moi, je ne le sais pas trop. C'est appelé Apanado. C'est de la viande pannée déliciceuse mais de source inconnu. Ma toute belle nous aura choisi un Ponny Malta en guise de Pepsi. Ce n'est pas bon! C'est une espèce de boisson gazeuse au malt. Beurk! Ah et je crois que je débute vraiment un vilain rhume. Ce n'est pas le moment moins de 48 heures avant notre trek. À suivre!


Quelques photos de la journée:











Guy

jeudi 28 novembre 2013

C'est reparti!


24 novembre 2013

Sentiments entremêlés ce matin pour moi. Heureux de démarrer une nouvelle aventure. Triste,  presque au bord des larmes, de quitter cet ancrage qu'est le chalet. Nous y aurons passé 6 semaines agréables et resourçantes. Très peu à l'échelle d'une vie mais immense dans un projet d'une année qui en est déjà à plus de 7 déstabilisants mois.

Aujourd'hui sera un saut de puce entre St-Georges et Ste-Marie dans une température hivernale que nous désirions éviter.  La chaleur de nos très présents et appréciés amis Gilles et Diane compensera grandement, même si ce n'est que pour moins de 24 heures.

25 novembre 


La fébrilité s'installe doucement! Agréable déjeuner à Ste-Marie. 30 minutes de route vers la gare d'Orléans Express à Ste-Foy. 75 minutes d'attente. 3 heures d'autobus dans le calme. Courte randonnée de navette entre l'aéroport et l'hotel. En prime, nous dormirons dans une chambre ultra moderne au Aloft! Pas trop déstabilisés pour le moment.





26 novembre

Bon dodo.  Bonne douche.  Comme le déjeuner léger de notre hôtel semblait insuffisant (hum...), nous avons ingurgité un buffet gargantuesque au Sheraton. Le prix était aussi gargantuesque... 41$ en plus du pourboire. Ah les gourmands!  Nouvelle randonnée de navette vers l'aéroport. Un trentaine de minutes suffiront pour l'enregistrement et la sécurité. J'ai bien sur sonné (mon portefeuille) dans le détecteur de métal. Souhaitons qu'à Atlanta, tout ira aussi vite. Nous n'avons que 1h55 pour le transfert au second segment vers Quito. Attente au calme pour 2 heures.

Coup de théâtre! Une passagère attendant avec nous ne nous est pas inconnu!  C'est notre ange de Portneuf; Mme Séguin! De plus,  Chantal et elle ont des sièges voisins dans l'appareil! Nous aurions espéré et n'aurions pas vécu cette situation. Peut-être la verra-t-on au Nicaragua avant notre retour au Québec...

13h25 -  Et c'est parti pour le ciel! J'adore la poussée des réacteurs, la vitesse qui croit si rapidement. J'angoisse toujours un peu; mon coeur bas très vite, une pensée se forme et passe en boucle, elle est dirigée vers le pilote: Accélère, Accélère, tire, tire! Et l'avion quitte le sol. Ce n'est pas plus rassurant mais cette fois-ci, on monte en ligne droite; pas de vue en plongée vers le sol de Montréal. Lentement on passe au-dessus d'une première couche de nuages. Le soleil apparaît timidement. On continu l'ascension pour se stabiliser à 10000 pieds dans un voile gris très dense.

15h25 - Les turbulences me direz vous? Après 2 heures, je suis calme donc notre monture se comporte de façon très docile. 3 minutes plus tard, nous devons boucler nos ceintures puisque nous entrons dans une zone... de turbulences!


16h -  Le CRJ700 de Delta Airlines s'incline sur la droite et amorce sa descente avec un peu de retard et de ciel bleu. Nous vivrons un petit rodéo dès la rentrée dans les nuages. Rien d'extrême mais je n'avais pas vécu de brasse camarade de ce niveau depuis 20 ans.

À la descente de l'avion, nous prenons un pas très rapide pour rejoindre notre zone d'embarquement pour Quito afin de compenser le retard de 30 minutes. On nous avait mentionné que nous devrions reprendre le contrôle de sécurité. Avec moins de 1h25 en poche, nous ne pouvions perdre une seconde. En réalité, à part une marche dans le très grand aéroport de Atlanta, rien ne ralentira notre progression. Nous n'avions pas de contrôle à repasser. Nous avons embarqué presque immédiatement. À peine avons nous eu le temps d'une pause pipi.

17h50 -  On reprend la route du ciel dans un Boeing 737 cette fois; quelle poussée! Il nous montera à une altitude de plus 37000 pieds. Fait cocasse: en voulant remplir notre déclaration pour l'immigration Équatorienne, nos stylos ont craché leurs venins noir sur nos doigts en éclaboussant les dites déclarations. Il semble que même dans une cabine pressurisée, on ne peut utiliser ces engins en vol.

19h40 -  Nous survolons Cuba à 800km/h et devrions avaler notre attendu repas dans quelques minutes. Le gargantuesque déjeuner est maintenant déjà très très loin.

20h -  Quel délicice et quelle surprise!  Le repas est excellent, suffisant et chaud! On visionnera un film par la suite.

21h30 -  C'est maintenant Panama que nous survolons. Elle est lumineuse à 37000 pieds!

22h30 -  Nous entreprenons la descente avec à peine quelques soubresauts. Elle semble vaste cette Quito! (La photo n'est pas de moi).

23h - On fait la file pour l'immigration. Ce sera une heure, pas à pas, pour atteindre la préposée qui sera très gentille.





12h - Comme c'est souvent le cas, la direction à prendre n'est pas très évidentes mais en quelques minutes nous serons à la sortie,  devant une foule qui attend chacun son passager. Notre chauffeur est bien là, devant nous, avec son affiche LETOURNEAU EVP. OUF! C'était le point angoissant.

12h25 -  La petite Chevrolet Aveo se met en marche. What a ride!  Qui a dit que ces petites voitures n'avaient pas de coeur au ventre? Notre chauffeur, petit cousin germain Équatorien de Ayrton Senna, pilote à la limite des pneus. Nous n'entendrons aucun crissement mais ce n'est pas sans que les larges avenues tournoyantes aient tout tenté. Ni les panneaux de vitesse, ni les policiers que nous avons dépassé semblent des raisons valables  de lever le pied. Dès que le petit moulin semble faiblir, il joue du levier de vitesse pour le remettre près de sa zone rouge. Nous arriverons en vie et serons bien reçu à l'auberge, un peu après 1h du matin. Combien la course? Treinta y tres! Pas mal pour une autre aventure palpitante!

Guy

mercredi 27 novembre 2013

La pensée de Gilles

« Qui ne se plante jamais n’a aucune chance de pousser»

Ce serait un proverbe arabe !

lundi 25 novembre 2013

Mes nouvelles bottes de marches...

Mes nouvelles bottes de marches...

ne sont pas des bottes! Je suis amateur de chaussures minimalistes ou à tout le moins de porter la chaussure minimale pour chaque occasion. Je marche en montagne depuis quelques années déjà. Au grand déplaisir de mes amis (R et N), je déambule en chaussures de course en montagne ou en chaussures de marche là ou la majorité trainent leurs lourdes bottes de montagne. Je suis parfaitement confortable ainsi. Mes chevilles ne souffrent pas. Je grimpe avec moins d'efforts. Peut-être suis-je un peu plus prudent lors des descentes.

Chantal utilise des Keen Targhee Mid depuis quelques années avec plaisir et succès. L'équivalent 2013 semble être la Keen Gypsum. Elle m'attire depuis longtemps mais à 160$, je trouve la bouchée grosse et surtout est-ce que je n'étoufferai pas dans le sud (Équateur) avec cette petite botte "imperméable respirante". Je faisais les cent pas dans le magasin en portant la Gypsum dans le pied gauche et la Wichita dans le pied droit. Mes craintes ont trouvé réponses rapidement. Même si la Gypsum est confortable, la Wichita est évidemment plus légère, plus souple, plus respirante, très confortable et surtout en vente à 70$ (prix régulier de 120$). La Wichita ce sera!

En pratique, je suis très très satifait. Elle ne dérape pas grâce à sa semelle à crampons robustes et bien espacés. Elle est souple et facile à marcher. Comme dans toutes les Keen, les orteils sont bien protégés. Le cuir est robuste et est perforé d'une raisonnable section ventilée.









Elles acceptent sans rechigner mes sampiternelles guêtres courtes anti-serpent!









Guy

dimanche 24 novembre 2013

VIE DE CHALET (prise 2)!

Désolé pour la redondance mais la première version n'affichait pas le diaporama. L'IMPORTANT c'est le diaporama!!!

VIE DE CHALET c'est une série d'images réalisée en peinture numérique (appelé en anglais Paintography). Les photographies qui en sont la matière première ont été croquées sur le vif de mon inspiration pendant notre séjour en chalet à l'automne 2013. Elles représentent des objets de notre quotidien qui dans leur signification ou leur position créaient des images particulièrement graphiques dans mon esprit. Aucune n'est exceptionnelle en dehors de son contexte mais appartient au tout qu'aura été notre expérience pendant cette période. N'hésitez pas à cliquer sur l'image à gauche de ce texte pour la voir en grandeur réelle (8"X10"), la télécharger et l'imprimer si vous le désirez. Les images de ce diaporama (ci-dessous) SERONT bientôt disponibles sous forme de livre photo. Restez attentif!

DIAPORAMA



Pourquoi la peinture numérique?

La photographie est un art d'exclusion. Le photographe doit tenter, parfois avec grande difficulté, d'éliminer le superflu de l'image à créer. La peinture traditionnelle est quant à elle un art d'inclusion. L'artiste a tout le loisir de choisir ce qui apparaîtra sur sa toile. La peinture numérique est ma façon de peindre. Elle me permet d'éliminer dans le mesure du possible les éléments dérangeants de mes photos. Les fins détails disparaissent pour laisser place à la seule chose qui importe, soit le sujet.


Guy

jeudi 21 novembre 2013

Truc Comment fait-on: matériel pour voyage de cyclotourisme court ou léger

Voici ce que nous suggérons comme matériel de cyclotourisme pour des voyages courts à moyens (de 2 jours à 3 semaines) pour 1 ou 2 personnes. L'ensemble serait tout à fait fonctionnel pour de plus longs voyages en ultra-léger avec la contrainte d'un lavage fréquent des vêtements. Nous avons éprouvé ces choix dans le passé dans nos habituels voyages estivaux. Nous recommandons de privilégier la légéreté et la maximisation de l'espace pour minimiser l'effort et accroître le plaisir. Il est ainsi possible de couvrir plus de distance en déployant moins d'énergie et surtout de laisser de côté la monture d'expédition pour la remplacer par un vélo plus rapide. Un cyclocross, ou un hybride performance seraient parfaitement adéquat pour transporter cette charge légère de façon agréable.

Notre méthode préférée pour le transport d'un matériel léger consiste en deux sacoches latérales avant en plus d'un sac étanche simplement attaché sur le porte-bagage arrière afin d'obtenir une bonne répartition du poids. Le sac arrière contient "la chambre à coucher" pendant que les sacs avant se chargent de tout le reste y compris la tente. Notez que les poles de la tente sont attachés sous le tube supérieur du cadre de la bicyclette sur cette photo.





La base

(Dodo)
(photo Tarptent double rainbow) Tente ultra-légère à 2 places avec 2 vestibules de 3 livres comme la Taprtent Double Rainbow
Sac de couchage adapté à la température (en duvet 800 juste assez chaud pour la température à rencontrer)
Oreiller minimaliste en duvet
Matelas isolé de longueur 3/4 (le plus petit et le plus léger possible à transporter - gonflable ou autogonflant)

(Cuisine)
Poële à l'acohol, combustible et briquet
Petit kit de chaudron
Fourchette-cuillère en titane, 1 couteau léger, 1 ouvre-boîte militaire

(Vêtements)
1 cuissard court (porté et lavé chaque jour), 1 sous-vêtement (soir), 1 chandail à manche courte de Mérino (soir), 1 pantalon court (soir), 1 paire de bas court supplémentaire, veste de Mérino, 1 cuissard long sans chamois, 1 manteau imperméable ultra-léger, 1 paire de gant long léger, 1 bonnet de Mérino

(Hygiène/Santé)
1 ziploc avec mini contenants de produit (savon, savon à vaisselle, pâte à dent,...) et brosses à dent
Serviettes/débarbouillettes, linge à vaisselle, tampon à récurer
1 mini trousse de 1er soins
Tablettes de purification d'eau

(Vélo)
1 chambre à air par vélo
1 pompe à pneu
Trousse d'outils minimale (comme pour les randonnées d'une journée) incluant rustines à chambre à air et rustine à pneu
1 mini multi-outils
** Pas de bande protectrice MrTuffy afin de rouler avec des pneus plus léger et plus vivant

(Divers)
Micro lampe frontale


Si on allonge le périple on ajoute ou remplace...

(Dodo)
Matelas pleine longueur isolé en remplacement pour plus de confort si désiré (toujours le plus compact possible)
Veste en duvet (permet d'augmenter la température du sac de couchage et de rendre les soirées plus agréables)
Bas en duvet (permet d'augmenter la température du sac de couchage)
Oreiller autogonflante (plus confortable)
Chandelle de tente + recharge (pour réchauffer la tente et chasser l'humidité)

(Cuisine)
Assiettes pliables

(Vêtements)
1 cuissard supplémentaire (pour alterner), 1 chandail de Mérino à manche longue, 1,2 ou 3 sous-vêtements supplémentaires, 1 paire de bas supplémentaire, 1 sous-vêtement long de Mérino, bas en Gore-tex et/ou couvre-chaussure, pantalon de pluie, gant de pluie, chapeau, Buff
Sandales légères

(Hygiène/Santé)

1 trousse de toilette personnelle/personne avec contenants réguliers (savon, pâte à dent, ...),razoir et brosse à dent
1 petite bouteille de savon à vaisselle
1 petite bouteille d'eau de javel (purification de l'eau)

(Vélo)
1 pneu pliant de rechange
1 bande protectrice MrTuffy sur le pneu arrière de chaque vélo si jugé nécessaire selon les conditions du terrain
2e pompe à pneu
1 rayon en Kevlar Fiberfix
Quelques écrous de rechange (4mm, 5mm)
2 patins de frein (cartouches de rechange)
1 cable de frein et 1 cable de vitesse
Quelques tie-rap
Huile à chaine
Ruban électrique, Duct tape
Kit de réparation couture (incluant autocollant)
Cadenas à combinaison

(Divers)
Corde à linge
Sac à ours
1 Lampe frontale régulière/personne


mercredi 20 novembre 2013

La pensée de Gilles

Pierre Falardeau, lors d’une entrevue, en 2001, soulignant que les idées ne changent pas vite et relativisant la vitesse et le temps ajoute :

« Les bœufs sont lents, mais la terre est patiente»

lundi 18 novembre 2013

VIE DE CHALET

VIE DE CHALET c'est une série d'images réalisée en peinture numérique (appelé en anglais Paintography). Les photographies qui en sont la matière première ont été croquées sur le vif de mon inspiration pendant notre séjour en chalet à l'automne 2013. Elles représentent des objets de notre quotidien qui dans leur signification ou leur position créaient des images particulièrement graphiques dans mon esprit. Aucune n'est exceptionnelle en dehors de son contexte mais appartient au tout qu'aura été notre expérience pendant cette période. N'hésitez pas à cliquer sur l'image à gauche de ce texte pour la voir en grandeur réelle (8"X10"), la télécharger et l'imprimer si vous le désirez. Les images de ce diaporama (ci-dessous) pourraient être bientôt disponibles sous la forme d'un album photo. Restez attentif!




Pourquoi la peinture numérique

La photographie est un art d'exclusion. Le photographe doit tenter, parfois avec grande difficulté, d'éliminer le superflu de l'image à créer. La peinture traditionnelle est quant à elle un art d'inclusion. L'artiste a tout le loisir de choisir ce qui apparaîtra sur sa toile. La peinture numérique est ma façon de peindre. Elle me permet d'éliminer dans le mesure du possible les éléments dérangeants de mes photos. Les fins détails disparaissent pour laisser place à la seule chose qui importe, soit le sujet.


Guy

jeudi 14 novembre 2013

Truc Comment fait-on: constat matériel (voyage à vélo)

Après plusieurs mois sur la route et quelques semaines pour réfléchir, nous arrivons à certains constats en regard du matériel que nous avons utilisé. Les voici:

Vélos

Nous sommes satisfait de notre choix de vélo. Ils sont un peu plus lourd et un peu plus lent que les traditionnels vélos de cyclotourisme mais ils nous permettent de rouler sur des terrains très difficiles. Nos roues de 26 pouces sont aussi droites qu'au départ. Les porte-bagages en inox Tubus sont simplement sans failles. Les sacoches étanches Axiom (améliorés par quelques ajouts) ont gardé notre matériel au sec et solidement attaché au vélo. 2 sacoches sur 8 ont du être remplacés par le fabricant, ayant développé une délamination de la soudure des tissus. Ce n'était pas problématique à l'utilisation par contre.


Les moyeux arrière Deore sont excellent. Ils sont simples et durables. Il suffit d'en faire le graissage (démonter) dès la sortie de l'usine avant les premiers tours de roue et de temps à autres. Je suggère un graissage aux 10000 km. Plus souvent si on submerge les moyeux sous l'eau ou dans la boue de façon fréquente. Après 7000 km, les nôtres étaient toujours bien lubrifiés. Je crois qu'ils peuvent facilement atteindre 20000 km ou plus avant de nécessiter un changement des roulements.

Rien à dire de négatif sur nos moyeux avant scellés Specialized. Ils sont toujours comme neuf. J'ai ajouté un peu de graisse à l'intérieur des roulements. Un jours, il s'agira simplement de les remplacer par d'autre roulements scellés (industriel) de la même dimension.

Nos pneus sans protection contre la perforation n'on pas causé plus de crevaisons que les excellents Schwalbe Marathon Plus Tour MAIS nous utilisons une bande protectrice MrTuffy à l'intérieur sous la bande de roulement de ceux-ci. Nous avons donc un fort penchant pour l'utilisation de pneus réguliers de bonne qualité en ajoutant une bande protectrice MrTuffy à tout le moins. Le coût des pneus est plus bas et la protection semble tout aussi adéquate. Nous avons eu du succès avec le Panaracer Pasela (non Tourguard) pour 6500 km, le Bontrager semi-slick pour 6000 km et le Schwalbe Marathon Plus Tour qui malgré son poids incroyable et 5500 km sur la route devrait facilement passer le cap des 10000 km (beaucoup plus selon certains). La dimension 26 X 1.75 (42mm de section) est selon nous la plus polyvalente. Elle atteint sa limite seulement dans les sections très sabloneuses.

Nos pédaliers Alivio 22-32-42 pour ensemble 8 vitesses furent un choix judicieux lors du remplacement des précédents. Nous avions peu d'alternative. Malgré leur faible coût et leur poids un peu élevé, ils sont fiables et très durables. Ils ont permis des développements un peu plus bas donc des ascensions légèrement plus agréables particulièrement sur la Cabot Trail.

Les larges pédales plates évitent le dérapage des chaussures ou sandales. Étant une version bas de gamme (seule disponible au moment de l'achat), j'ai graissé les roulements après 2000km. Je ne peux prédire de durée de vie mais elle sera surement supérieure à ce que je crois.

Les pignons Shimano HG30 11-32 sont économiques à l'achat et ne semblent pas moins durables que les versions plus honéreuses. L'utilisation de deux excellentes chaines SRAM PC850 par vélo (en alternance) permet de les maintenir en bon état deux fois plus longtemps. Les mailles à démontage rapide SRAM nous permettent de faire l'échange des chaines rapidement et facilement.



Notre pompe Micro Floor Drive HP nous a bien servi sans usure apparente. Elle se démonte bien pour l'entretien et la fabrication semble durable. J'ai ajouté un bout de chambre à air pour la couvrir de la pluie puisqu'elle est fixée directement sur le vélo. Je ne sais pas pour le moment si cela aura l'effet voulu.








Les béquilles Greenfield ont maintenu nos vélos debout dans toutes les conditions. N'en déplaise aux puristes, il n'est pas toujours évident de trouver un endroit pour appuyer un vélo sans béquille.











Nos cadenas à combinaison, particulièrement lorsqu'utilisés en paire, nous ont permis de laisser les vélos à eux-même pendant les visites ou le magasinage; maigre sécurité mais acceptable si employé judicieusement.







Inutilisés: Rayons de rechange, courroies d'épaule pour sacoche, la presque totalité du matériel de remplacement (à limiter dans le futur)


Matériel de camping

Une tente régulière de bonne qualité avec deux places et deux vestibules est suffisante pour toutes les conditions que nous avons rencontrées. Notre deuxième tente, la Marmot Aspen 2P, peu coûteuse de surcroit, nous a protégés même lors de tempêtes intenses. Les vents de la Patagonie aurait possiblement eu le dernier mot puisque peu de tente y résistent.



Pour un poële multi-carburant, il est préférable d'utiliser du Naphta (Coleman ou autre) dans la mesure du possible ET de posséder le meilleur de la catégorie (MSR ???). Notre Primus nous a laissé tomber et la compagnie ne semble pas intéressée à aider au dela des conseils. Le poële à bonbonne est une solution agréable d'utilisation MAIS il est parfois difficile de trouver les fameuses bonbonnes. Peut-être à utiliser seulement pour les voyages de 2 jours à 3 semaines.




Les sacs anti-odeur seraient peu efficaces pour la protection des aliments contre les animaux selon une étude. Nous les avons peu utilisé et sont donc inutiles pour nous. Nous avons de plus, suspendu peu fréquemment notre nouriture pour l'éloigner des animaux dans ce voyage. Nous continuons à croire que c'est une sage précaution à utiliser dans la mesure du possible.  


Vêtements

Le port du cuissard cycliste est pour Guy la meilleure solution. Il suffit de laver en soirée celui porté pendant la journée et de le faire sécher sur les sacoches le lendemain. 2 cuissards suffisent grace à l'alternance.

La veste mince en Mérino est une solution efficace mais légèrement insuffisante au printemps et à l'automne.










La sandale Keen, en compagnie de Crocs pour la soirée, a de nouveau été une bonne solution pendant l'été. Malgré un nettoyage constant, elles développent des odeurs déplaisantes. Nous serions tenté pour un prochain voyage de partir avec une chaussure de marche légère et une sandale ultra-légère pour couvrir un éventail d'utilisation plus grand en évitant les odeurs nauséabondes.






Guy

mercredi 13 novembre 2013

La pensée de Gilles

Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi !

Olivier Lockert

mardi 12 novembre 2013

3ième partie d'aventure (le plan!)

Après quelques semaines de réflexion, de suggestions, de questions, d'échanges de courriel, de rencontres, nous sautons une nouvelle fois dans le vide vers une autre aventure. Il était clair depuis notre dernière chevauchée cyclotouristique entre Matane et la Beauce que nous partirions sans les vélos. Je le répète donc, la suite de notre aventure se fera sans vélos! Où, quand, comment, me direz vous?





Notre attirance pour l'Amérique du sud et le besoin de se faire dorer la couene demeurant, le budget raisonnable du départ se rétrécissant à chaque mois ainsi qu'un goût du dépaysement étant toujours présent, nous avons choisi (roulement de tambour!!!!) l'Équateur! Techniquement, c'est un pays de l'Amérique du sud, quoi qu'une partie se trouve au dessus de la ligne imaginaire séparant les deux continents. L'endroit est réputé pour son coût de la vie plus que raisonnable. La température y est agréable et en mode été très prochainement. Nous baignerons dans une culture espagnole inconnue pour nous. On y retrouve des montagnes de plus de 5000 mètres, la jungle amazonienne ainsi que des plages paradisiaques. Pourquoi pas?

Quand

Nous nous envolerons de l'aéroport Trudeau à Montréal mardi le 26 novembre 2013 à 12h51 avec la compagnie Delta Airlines. Nous ferons un arrêt de 2 heures à Atlanta pour poursuivre et atterir à Quito vers 23h. Nous aimerions séjourner et apprivoiser ce pays pendant les 90 jours qui nous seront alloués à notre entrée. Nous avons un vol de retour le 19 février 2014.







Comment

Là, c'est intéressant! Voici le scénario projeté:

Nous serons pris en charge à l'aéroport de Quito par Équateur Voyages Passion qui nous emmenera à l'hotel Auberge Inn ou nous séjournerons quelques jours pour notre acclimatation à l'altitude. Ensuite, toujours avec la même compagnie, nous effectuerons un trek en montagne sur les flans du volcan Cotopaxi ou nous monterons à ou près de 5000 mètres.


Au retour, nous profiterons encore un peu de la capitale puis nous prendrons l'autobus le 8 décembre en direction de la petite ville de Canoa et de sa plage, en bordure de l'océan Pacifique. Nous avons réservé une chambre pour 4 semaines à l'auberge Sundown Beach Hotel ou nous aurons des leçons d'espagnol à chaque jour.

Si on le souhaite, nous pourrons poursuivre notre séjour à cet endroit très populaire auprès des expatriés, nous déplacer dans une autre petite ville ou faire une tournée des endroits les plus intéressants de l'Équateur afin de s'approcher de notre date butoir.

Une 4ième partie suivra peut-être...



Guy


lundi 11 novembre 2013

En passant par Lac Mégantic...

À l'origine, notre virée touristique motorisée du 4 novembre 2013 serait entièrement beauceronne. Elle devait être une tournée en une journée des villages de la région; un rappel pour moi de tous ces coins que j'ai visité à vélo. Suite à la lecture de l'éditorial de la revue Chatelaine de septembre 2013 (ou était-ce Chatelain, la version masculine?), le but a changé et sera de se rendre à Lac Mégantic. Nous nous y refusions un passage pour ne pas être parmis les ouerreux avec lesquels nous avons bien de la difficulté. Par contre, selon la mairesse de l'endroit, la meilleure façon d'aider la dévastée ville est d'y dépenser des sous. C'est ce que nous y ferons.

Nous avons emprunté la route 204 et longé la tortueuse rivière Chaudière en traversant St-Gédéon, St-Ludger ainsi que quelques autres pour aboutir à Lac Mégantic. J'y étais passé à quelques reprises mais je mentirais en disant que je connais. Je n'en ai pas de souvenir. Très rapidement lors de notre entrée dans la ville, dans un secteur semi-commercial, une affiche Détour nous envoi vers la gauche à une intersection qui permettrait aussi de tourner à droite. L'autre direction nous est interdite faute d'accréditation. Accréditation pourquoi? C'est simple. Il semble y avoir un chantier énorme de ce côté. Nous avons bien entendu tourné à gauche. En quelques centaines de mètres, nous ne sommes déjà plus dans la municipalité; nous ne pourrions même pas manger dans un resto de Lac Mégantic? Un regard rapide sur le GPS nous a montré la suite. Nous devions simplement contourner le lac en passant par Nantes, Woburn, Piopolis, etc, pour revenir par l'autre côté; un ajout d'une cinquantaine de kilomètre à l'odomètre dans une géographie superbe. Pas de tracas, il était seulement 11h du matin.






35 minutes plus tard, toujours assis confortablement dans notre limousine, nous étions de retour à moins d'un kilomètre de notre affiche Détour mais dans le secteur opposé. La zone où c'est produit l'accident ferroviaire destructeur coupe litéralement la ville en deux. Beaucoup de gens y travaillent à tenter de mettre la table pour une reconstruction. Si on ne savait pas, on croirait à un chantier comme tant d'autres. Ce n'est pas le cas. Nous avions l'impression de resentir le trou béant dans l'âme de cette ville. La vie était présente et semblait normale en périphérie mais disparaissait abruptement passé les dernières bâtisses noircies. La sensation était très particulière.







Nous avons marché un peu près de l'Église St-Agnes, remonté la grande rue et dégusté un excellent repas. Cela aura été notre maigre part pour aider Lac Mégantic pendant cette journée à la météo parfaite. Nous avons repris la route en zigzaguant de village en village afin d'atteindre la route 108, qui elle nous rapprocherait de St-Georges. Nous sommes passés par La Guadeloupe, St-Éphrem puis par St-Benoit après avoir coupé par Lac Poulin; quelle facilité de parcourir ces terains côteux à souhait en voiture!





Guy

vendredi 8 novembre 2013

24 heures de normalité

Au lendemain des élections municipales Québécoises du 3 novembre 2013, nous avions comme projet touristique d'explorer la région agrandie de St-Georges de Beauce. L'ampleur de la virée et la température extérieure sous le point de congélation suggéraient fortement l'utilisation d'un moyen de locomotion plus rapide et mieux protégé que nos valeureuses bécanes. Nous avons loué une voiture! Dans notre frugalité habituelle (hum!), nous espérions prendre posséssion d'une économique Mazda 3. Dans la réalité, sans réservation, nous avons du nous rabattre avec regret (!?!?) sur un Hyunday Santa Fe XL AWD. Les regrets se sont adoucis en déposant nos fesses sur les sièges chauffants très confortables. Ils ont disparu totalement après que j'aie serré le volant chauffé et gainé de cuir entre mes mains puis déchainé la cavalerie du V6!

Honêtement, nous étions en terrain connu avec le Santa Fe et très heureux de l'avoir à notre disposition. Il avait une mission touristique mais aussi utilitaire. Nous avions regroupé, dans la mesure du possible, plusieurs déplacements en ville. Je dis en ville puisque nous vivons présentement un peu à l'extérieur de St-Georges. L'épicerie la plus proche se trouve à 3 km, le Tim Horton (internet) à 4,5 km, le centre-ville à 7 km et le secteur commercial au nord à presque 10 km; le tout dans une circulation automobile assez intense. La voiture nous aura permis de livrer ma fourche à la peinture chez Procycle dans la 90e rue, acheter un peu de matériel pour notre suite de voyage, remplir notre frigo et nous rendre au cinéma en soirée pour voir le déstabilisant film "Le conseiller". À vélo, toutes ces activités auraient nécessité la plus grande part de notre journée.

Le volet touristique (prochaine parution!) aura été un pur bonheur, parcourir 300 km au volant du Santa Fe, un grand plaisir et se rendre chez l'épicier sans se soucier du poids des sacs, un réel soulagement. Quelle satisfaction de ne pas devoir se hâter pour éviter la noirceur! Elle qui tombe déjà à 17h en ce début novembre. Grace à la voiture, nous avons eu l'impression de vivre, pour 24 heures, comme des gens normaux!

En passant, en étant relativement gentil avec le Santa Fe, j'ai obtenu une raisonnable cote de consommation de 9.9L/100km. Pas trop mal pour ce V6 qui n'a pas le modernisme du 4 cylindres Turbo aussi disponible sur ce modèle. Je pourrais vivre avec...






Guy