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vendredi 28 février 2014

Un camion à ordure musical (vidéo)

À Banos de Agua Santa, le camion à ordure est musical. Il déambule dans la ville en jouant de la musique. À la longue, c'est dur sur le moral!



Guy

jeudi 27 février 2014

Équateur: la fameuse ballade en 4X4 (vidéo)

Le 13 février 2014, nous avons loué un petit 4X4 pour gravir la montagne face au volcan Tungurahua et nous rendre dans le secteur "Las antenas". Voici le vidéo tourné à ce moment:



Guy

mardi 25 février 2014

Otavalo et son marché d'artisanat

17 février 2014

Comme prévu, notre guide pour la journée, Edison, est à la porte de notre auberge à 8h du matin. Le thème pour aujourd'hui est "artisanat". Nous attendons ce moment depuis notre arrivée en Équateur. La destination principale est Otavalo et son célèbre marché "la plaza de los ponchos".



Le premier arrêt se fait dans la ville de Calderon. Celle-ci est célèbre pour sa spécialité soit les figurines de pâte de pain.

Après deux heures de route à monter, descendre et contourner les montagnes Équatoriennes, incluant la traversée de "la mital del mondo", la ligne qui sépare les émisphères Nord et Sud, nous arrivons à Otavalo. À première vue, c'est une autre belle ville du pays. On y retrouve une grande proportion d'indigènes (Quechuas). On débute par la visite du marché des aliments.

 
Tout s'achète en vrac


Même de la chèvre...


Et du poulet (des têtes, des pattes, des coeurs, ...)


Finalement, nous entrons dans "la plaza de los ponchos" et c'est le choc. C'est un grand, très grand marché d'artisanat en plein-air. Ce serait le meilleur en Amérique du Sud. Je m'arrête au premier comptoir puisque l'homme y vend des flutes. Le souvenir des musiciens itinérants nous ayant offert un court mais excellent spectacle lors de notre souper d'adieu à Canoa remonte en moi. Le vendeur tente avec beaucoup de patience de me montrer à souffler pour obtenir une note. Je pars avec 2 flutes...


Costume traditionnel des femmes de Otavalo



Des bottes superbes


La gentille dame qui nous a vendu 2 merveilleuses couvertures de laine d'alpaga d'une qualité et beauté incroyables



De la laine, de la laine et de la laine!



Beaucoup de beaux tissus


Des peintures (je ne parle même pas des chapeaux, des chemises, des pantalons, etc, etc)



Nous nous sommes déplacés ensuite vers le village de Peguche pour visiter une famille d'artisans. Ici, cardage de laine de mouton (elle fait aussi l'alpaga et le bébé alpaga)


Teinture manuelle de la laine à l'aide de produits naturels (cactus, citron, ...)


Tissage (rapide la madame!)



Quelques kilomètres à l'extérieur du village, nous pourrons nous approcher de la chute de Peguche, qui aurait des propriétés semble-t-il!


Elle est en partie détournée pour iriguer les cultures locales (sur la droite du sentier)


La chute de Peguche termine son parcours un peu plus loin dans le lac San Pablo. Nous avons beaucoup aimé ce secteur. La population n'est pas très élevé et les maisons sont bâties sur le flanc des montagnes et du volcan, pas très près les unes des autres. C'est un coin ou il fait bon vivre; on tenterait bien le coup!

Je n'ai malheureusement pas capté d'image de la ville de Cotacachi dans laquelle nous avons passé environ 1 heure. Elle est la reine de l'artisanat du cuir. Nous avons pu visiter quelques ateliers-boutiques. Les produits y étaient encore une fois d'une qualité exceptionnelle (chapeaux, bottes, sacs à main, selles, etc)



Edison nous reconduit ensuite à notre hotel avec prudence malgré la circulation très dense à l'approche de Quito. Il nous aura permis de passer une excellente journée de découverte. Merci Edison!

Guy

jeudi 20 février 2014

De retour au Québec!

18 février 2014

On se réveille sous une belle lumière. Cette journée est la dernière en Équateur. Ce pays nous manquera; ses habitants chaleureux resteront présent dans notre coeur pour un très long moment. On essaie d'emmagasiner des images et des sensations: le "chaulafan" du souper, la douceur de la température, le contact du personnel à L'Auberge Inn.











Vers 19h, Edison de l'agence Équateur Voyage Passion nous transporte à l'aéroport Mariscal Sucre (tout neuf et inauguré en février 2013) de Quito avec sa voiture. Il est un guide extrèmement généreux donc pourquoi ne pas accepter sa proposition plutôt que d'employer un inconnu? Nous aurons un récit très intéressant des origines de Quito et il nous conduira sur une partie de l'avenue "Los Conquistadores" qui est très très ancienne. Nous serons à l'entrée de l'aéroport vers 20h et en moins d'une heure nous traverserons le méandre de la sécurité et l'enregistrement de notre sac supplémentaire nous servant à rapporter des articles essentiels (couvertures de laine d'alpaga, pyjama, flutes, etc). Le personnel a été d'une grande gentillesse. Il ne nous restait qu'à attendre le départ.

19 février 2014

L'embarquement débute vers minuit pour les gens de la première classe. Puis, on appèle les gens par zone. Comme nous sommes de la zone 3, nous nous approcherons en dernier. Le préposé regarde la carte d'embarquement de Chantal et lui mentionne qu'elle a été sélectionnée au hasard pour une fouille. On la fait entrer dans un petit espace délimité par une barrière de courroies, et on la passe à la fouille corporelle et débale ses sacs en entier. Je fulmine! Je passe un léger savon (c'est pas gentil, je sais) à la responsable puisque nous étions à cet endroit pendant 3 heures à attendre. Pourquoi débuter la procédure lorsque l'appareil est presque plein et prêt à partir? Chantal remballe ses sacs le mieux possible et nous montons dans le Boeing. Quelques minutes s'écoulerons et nous nous envolons en direction d'Atlanta.

Le vol sera sans histoire; nous aurons comme en novembre une vue très intéressante de Cuba et de la Floride. Je ne réussis pas à dormir donc je me divertis en regardant le film "Rush". Nous aurons droit à un excellent et copieux déjeuner vers 4 heures du matin; Delta semble être constant pour la qualité de sa nourriture. Vers 6 heures, nous touchons le sol de la Georgie. Cette fois, à notre surprise, nous devons passer par toute la sécurité américaine. Le personnel est désagréable et peu aidant comme à son habitude. J'imagine que c'est nécessaire pour démasquer les terroristes! À l'automne, nous avions beaucoup aimé la facilité de naviguer à l'intérieur de l'aéroport d'Atlanta. Aujourd'hui, l'ajout des vérifications de sécurité ajoute beaucoup de détour à un parcours plutôt simple quoi que long en distance.


Nous reprenons les airs vers 9h50 dans un Bombardier CRJ900. La matinée est superbe ainsi que la vue au dessus des nuages. Ce deuxième vol durera environ 2 heures avec peu de turbulence (Ai-je déjà dit que je n'aime pas beaucoup voler?). Nous atterrissons sur une piste bordée de blanc. C'est un choc toute cette blancheur!

L'aéroport de Montréal, comme beaucoup d'autres n'est pas toujours d'une simplicité exemplaire dans l'affichage des marches à suivre. On finit toujours par s'y retrouver parcontre. L'auto-dédouanement via un ordinateur accélère agréablement la procédure. Yes!



Et nous sommes dehors, au Québec, sous le point de congélation!

Notre carte Aéroplan nous permet de passer la nuit au Best Western près de l'aéroport. Ce sera une bénédiction puisque nous aurons passé plus de 38 heures sans dormir. Au réveil, ce 20 février 2014, nous prendrons un autobus d'Orléans pour rejoindre Matane, 5 mois après notre dernier passage. Quel bonheur!

Cela met fin à notre périple. Nous retournons donc à Matane, Chantal ayant trouvé facilement du boulot pour les prochains mois, de mon côté, je cherche toujours. Ce voyage de près de 10 mois de nomadisme n'aura pas été exactement comme nous l'avions imaginé pendant près de 3 ans et pas aussi long, mais nous n'avons aucun regret, nous avons adoré tout ce que nous avons vécu. Une prochaine aventure est-elle à venir? L'avenir nous le dira!



NOTE: Dans les prochaines semaines, nous publierons encore quelques articles concernant nos aventures vécues en Équateur.


Guy et Chantal

mercredi 19 février 2014

La pensée de Gilles

« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.»

St-Exupéry


NOTE: Au moment de la parution de cette dernière "Pensée de Gilles", nous sommes dans l'avion qui nous remmène de l'Équateur vers le Québec. Nous tenons à remercier notre ami Gilles pour la recherche et surtout pour toujours avoir choisi le "JUSTE" moment de chacune de ces pensées dans notre voyage. 

MERCI GILLES!

mardi 18 février 2014

Baños et le Tungurahua (partie 3)

14 février 2014

Ça devient presque routinier la vie ici... Après le petit déjeuner, Chantal et moi nous nous permettrons, pour une rare fois, de vivre des "trips" séparés. Pour ma douce, ce sera un massage au Renacer SPA-health sur la rue Luis A. Martinez. Moi, je retourne sur la rue Eloy Alfaro chez Llanganates Agency. Depuis notre arrivée en Équateur, je veux renouer avec la moto. Il n'y avait rien du tout à louer à Canoa au bord de la côte. C'est ma dernière chance puisqu'il est absolument hors de question de conduire un véhicule à Quito. C'est Baños ou rien!



Me voici sur ma Honda Tornado XR250, récente, en très bon état et très bien entretenue. Je dis récente mais cela semble un design de la fin des années 1980 ou début 1990, produit pour les marchés commes l'Amérique du Sud, l'Amérique Central et l'Afrique. C'est du Honda, simple et robuste. Dans d'autres contrées, ils appèlent ça une moto de fermier! Nous avons choisi ce locateur spécifiquement pour l'état de ses véhicules; tous ne sont pas aussi méticuleux.

Je crois que cela fait plus de 10 ans que je n'ai pas monté sur une moto. J'ai très très rarement conduit dans la circulation; je devrai rouler 2-3 km dans la ville dès le départ pour rejoindre les routes secondaires sur l'autre rive de la rivière "Pastaza". Je serai très prudent. Chantal est surprise que je réussise à m'élancer sans hésitation; elle ne connait pas mon passé avec de ces engins!



Ma destination prévue aujourd'hui est "El Tablon". Je n'ai aucune espèce d'idée à quoi ça ressemble et comment est la route. Après 2 km, dès que je quitte les pavés, je tombe sur ce camion qui s'embourbe. Un groupe d'Équatoriens fait du béton pour une maison en contre-bas. Comme ils n'ont pas de place, ils ont "dompé" le concassé et le sable dans le chemin. Le camion devra se reprendre à quelques reprises aidé des ouvriers pour passer. Je passerai plus facilement, en douceur.



La route se transforme rapidement en piste, avec des ruisseaux à traverser. Pas de problème, je roule en double-usage!



Vue sur Baños en contre-bas



Je suis arrivé à "El Tablon", mon objectif, à 2500 mètres d'altitude, plus rapidement que je ne le croyais, malgré que je roule presque toujours en première vitesse. La pente est très raide, le sol est souvent très meuble et la moto hésite un petit peu à l'occasion. J'ai l'impression que le changement rapide d'altitude pose un problème à la carburation. Est-ce possible les connaisseurs? Je redescend.




J'aurais aimé prendre plus de photos (un film suivra dans quelques jours) et surtout des plus extrèmes mais je réalise qu'il est lourd cet engin et que c'est difficile d'arrêter dans une pente. Sans exagérer, la descente serait beaucoup plus enlevante en vélo de montagne (je ne nommerai personne mais quelques copains savent ce qui en retourne).



Il n'y a pas beaucoup de marge d'erreur sur cette route. Le précipice sur la droite plonge à plus de 100 mètres en permanence .



Le chemin se déroule en lacet serré que je ne peux prendre plus vite que sur le deuxième rapport en freinnant. Comme j'atteins le pied de la montagne plus tôt que prévu, je décide de retourner (remonter) dans le secteur de "Las Antenas". Je me fais enfin un peu plus plaisir puisqu'il y a quelques bouts droits ou je peux "tordre la poignée" à fond de troisième (Wow! 60 km/h!).



Un "selfie" devant l'une des antennes de "Las Antenas", à près de 2700 mètres d'altitude, pour prouver que c'est bien moi!



Vue de la route en pavés qui se tortille dans tous les sens en direction de Baños

Je rapporte la moto 5 minutes avant la fin de la période qui m'était allouée en traversant une partie de la ville. Lorsque je fais un arrêt obligatoire, je me fait klaxonner! Les Équatoriens ne font habituellement que ralentir. Sans armure autour de moi, je préfère la prudence. Conclusion? J'ai eu beaucoup de plaisir mais ce n'était vraiment pas le bon endroit pour me replonger dans la conduite d'une motocyclette. Le premier secteur vers "El Tablon" était beaucoup trop dangereux pour mon niveau d'habilité. Je suis tout de même bien content de l'expérience puisque je nourris le rêve d'un jour faire un voyage à moto.


Sur le retour vers l'auberge, j'ai enfin pu voir du cochon d'inde grillé, appelé ici "Cuy". Je n'ai pas goûté...cette fois.


Chantal a été très satisfaite de son massage chez Renacer Spa-health. J'ai donc décidé en après-midi de tenter le coup. Ce sera un 65 minutes bien agréable! Suivra une autre baignade dans les piscines termales, cette fois au "Termas la Virgen" , les plus anciennes de Baños.


On fête la St-Valentin avec chocolat Équatorien et Rhum-coca


Que dire d'une banane enrobée de chocolat (encore!) pour dessert?

Notre chambre à l'hotel Erupcion donne directement sur la rue Ambato, l'équivalent de la rue St-Pierre à Matane (la main street). Elle a été relativement silencieuse depuis notre arrivée. Ce soir, un vendredi, en période électorale municipale, ce sera presque un cauchemar. Nous aurons droit à 2 processions de candidat à la mairie avec les cris, les klaxons et les trompettes, à quelques périodes de Boom-Boom et à plusieurs discussions enflamées, en espagnol. En fait, à 4h du matin, ça discutait encore assez fort sous notre fenêtre.

15 février 2014

Dernier matin ici à Baños; nos amis Carly et John, du Montana, sont arrivés hier. Nous nous baladons une partie de l'avant-midi pour tenter de les retrouver. Ce sera peine perdue. Nous nous disons à une prochaine. Nous terminerons cet agréable séjour par un diner ET un jus naturel au marché local. Ensuite, il reste seulement à acheter notre billet d'autobus et patienter.


Inhabituel d'être assis seul pour le repas au marché

Le trajet entre Baños et Quito dure environ 4 heures. Nous choisissons habituellement les autobus "Ejecutivo" puisque théoriquement, ils se dirigent directement à leur destination sans arrêts. En pratique, tant qu'il y a des places disponibles, le chauffeur arrête en bord de route prendre des passagers potentiels. Et comme, certains descendent avant la destination finale, il reste pratiquement toujours de la place. C'est moins agréable et un peu plus lent. Cela n'enlève rien au fait que le système de transport en commun de l'Équateur est extraordinaire. Il y a des départs fréquents vers toutes les villes importantes puis ensuite, localement, il y a toujours un véhicule pour terminer le trajet, même vers les plus petits villages de montagne. Le coût est toujours très bas, soit environ 1$/heure.

Parti à 14h, nous atteindrons le secteur "el Mariscal" de Quito vers 18h. Pour la première fois dans ce pays, j'ai détesté la façon de conduire de notre chauffeur. Il était très brusque et prenait beaucoup de risques. Nous en sommes tout de même sortis indemne. Un aimable chauffeur de taxi nous conduira ensuite à notre hôtel, l'Auberge Inn (le même qu'à notre arrivée) pour un maigre 3$. Cette fois, nous avons choisi une chambre sans salle de bain (20$/nuit) puisque notre séjour de 3 jours est vraiment cours et que chaque dollars compte! La chambre est encore une fois très bien et le déjeuner du lendemain, copieux comme dans nos souvenirs.

Guy

lundi 17 février 2014

Baños et le Tungurahua (partie 2)

12 février 2014

Il a plue toute la nuie mais cela s'est arrêté tôt. Après le déjeuner, nous préparons notre sac à dos pour une expédition en montagne. Aujourd'hui, la mission est de se rendre sur le flanc du volcan Tungurahua. Nous aimerions lui voir la face! Le plan est d'emprunter le "Sendero Bellavista" et ensuite d'utiliser une combinaison de sentier et de route pour atteindre idéalement la "Casa del arbol" (maison de l'arbre). La température et/ou la condition des sentiers pourraient nous empêcher de réaliser notre objectif.


Entrée du sentier à environ 1800 mètres d'altitude

Vu de la ville de Baños à travers les fils retenant une plantation à flanc de montagne


Cet homme descend une brouette de ciment (!) dans le sentier puisqu'il y a des fermettes dans ce secteur


Moi-même devant la ville, arborant fièrement mon chandail de soccer tant détesté par les Équatoriens



2 petits chatons posants fièrement pour nous sur la toiture d'une maison du secteur Bellavista


Nous croisons par moment la route asphaltée tortueuse qui monte vers Runtun

Photo: www.hosterialasorquideas.com
Nous avons fait une pause "chocolat chaud" à l'auberge-restaurant "Las Orquideas" dans un environnement enchanteur et calme. Une dame nous a gentillement accueilli, servi notre boisson et allumé un feu dans le foyer pour nous réchauffer pendant que durera le seul orage de la journée.


Le sentier est creusé par des années d'utilisation par les visiteurs mais aussi par la population locale cultivant la terre de cette montagne.


Notre destination pour la journée, la casa del arbol, avec sa légendaire balançoire surplombant le vide à 2660 mètres d'altitude.


Essai de la balançoire par Chantal


Qui a dit que j'avais le vertige?


Un gentil Équatorien a proposé de nous prendre en photo et nous fournir des conseils. Nous avons été quite pour un déboursé de 1$!


Pour la descente, nous avons triché un peu! Un couple d'allemand a accepté de nous prendre avec eux dans la fourgonnette conduit par leur guide. Le jeune homme a aussi capté cette photo.


De retour en ville, nous avons opté pour un jus "Santé" contenant plusieurs fruits et légumes, le tout pour 1.25$/personne. Nous avions été impressionnés par le même jus lors de notre précédent passage en novembre 2013. Il était obligatoire d'y retourner.



Nous avons encore pu voir des audacieux se jetter en bas du pont "San Francisco". Nous allons dans ce secteur de temps à autre puisqu'il permettrait de voir le volcan. Cette fois-ci ne sera pas encore la bonne.


13 février 2014

Aujourd'hui, le soleil et le ciel bleu sont présents dès notre levé. Nous avons une nouvelle aventure au programme; louer un petit 4X4 pour nous rendre dans le secteur de "Las Antenas" sur la montagne opposée au volcan. Avec de la chance, nous pourrons voir un peu mieux ce méchant Tungurahua. Durant les derniers jours, nous avons inspecté les véhicules des différents locateurs pour dénicher celui qui nous convenait. Nous avons choisi "Llanganates Agency" pour leurs véhicules bien entendu mais aussi pour leur professionnalisme. Après avoir négotié un prix légèrement inférieur à ce qui est prévu habituellement, rempli les papiers et laissé mon passeport en garantie, nous avons démarré l'engin et traversé la ville, puis le pont "San Francisco" pour attaquer la montée.



Voici la bêtes. Le moteur est un 3 cylindres fabriqué par Cherry (Chine), la transmission a 5 vitesses et il est 4X4. Il se conduit comme une voiture donc pédale d'embrayage et levier de vitesse. Le son ressemble à celui d'une Firefly 1987 sans silencieux. Les sièges de type course sont très confortables, cependant, comme tout véhicule Chinois, il est un peu serré pour un corps Nord-Américain! Il est presque aussi large que mon Tracker 2002 parcontre. On peut voir les spécifications canadiennes ici.


Je croyait que la transmission de ma Firefly était floue mais je n'avais encore rien vu. Par contre, après quelques minutes de pratique et l'ajout du coup d'accélérateur entre le débrayage et l'embrayage de chacune des vitesses, tout va pour le mieux.


La route est très tortueuse et se déploie par une multitude d'épingles à cheveux (un vidéo suivra dans quelques jours).


Même la madame a du plaisir!


Le Tungurahua nous donne son premier coup de canon de la journée suivi du nuage habituel.


J'aime tellement que je ne veux pas en descendre!


Nous atteignons le site "Las Antenas" après une quarantaine de minutes d'ascension. Nous sommes à 2700 mètres d'altitude donc un gain positif de 900 mètres.


Il ya de la vie et plusieurs fermettes à cette altitude. La route pavée cèdera la place à une route de terre en partie défoncée. Après quelques traversées de trous très boueux (surveillez la vidéo!), nous rebrousserons chemin.


Vue plongeante sur la vallée du restaurant-mirador "Los ojos del volcan"


Le sympathique propriétaire nous a servi des Coca-Cola juste assez glacés; délicieux!


Pendant notre pause, le volcan Tungurahua nous a généreusement semoncé une seconde fois. Il a bien entendu lancé un peu de fumée pour accompagner le tout.


Pas habitué aux décapotables, j'ai attrapé un coup de soleil sur le nez! On se remet tout de même en route.


Comme il nous reste un peu de temps avant de retourner le véhicule au locateur, nous empruntons la route en direction de Puyo (Amazone) pour quelques minutes. Nous pourrons y voir des gens plus téméraires que nous, se glissant à toute vitesse sur des cables à partir de cette tourelle.


Version précédente des dits cables et système de poulie


D'autres traversent dans une nacelle (ce que nous avions fait en novembre 2013)

Le retour en direction de Baños sera assez amusant. Nous nous engagerons à la noirceur complète dans un tunel de près de 500 mètres. Le Jeep devait théoriquement rouler en permanence avec les feux de jours mais ce n'était pas le cas. Sans arrêter et en tripotant tous les boutons, on réussira tant bien que mal à mettre en marche l'éclairage faiblard du petit Jeep; il était temps! On se fera dépasser par une Chevette 1979; nous roulions en 4ième vitesse, à fond (40km/h!!!). On rattrapera la tabarouette de Chevette. Puis, en se faufilant à travers les sens uniques, on rapporte l'amusant petit bolide au locateur; 3 heures de plaisir! Nous faisons un arrêt "bouffe" sur le retour à l'auberge.


Dégustation d'un succulent "Burrito" au poulet pour le diner


Le parti "35" (les partis sont numérotés ici et heureusement puisqu'il y en a une multitude!) du président Correa embrigade la jeunesse dès un très jeune age... Regardez les pouces levées de la photo précédente et de la photo suivante!




Défilé très bruyant du parti "17"


Guy