9 septembre
Superbe lever de soleil ce matin. Nous déjeunons lentement pour laisser le temps à la tente de sécher un peu. Nous donnions nos premiers coups de pédales à 9h mais ne pouvions partir sans saluer nos co-campeurs Chantal et Daniel. Le plaisir d'échanger avec eux, l'inspiration qu'ils nous apportent nous fera finalement nous mettre en branle à 9h50. Préoccupation particulière aujourd'hui; nous navons pas de réels repas du diner et du souper dans nos sacs. Il nous reste bien un demi déjeuner, du riz et des arachides mais c'est tout. Dans ma positivité habituelle, je me dis qu'il y aura bien un dépanneur pas très loin...
Superbe lever de soleil ce matin. Nous déjeunons lentement pour laisser le temps à la tente de sécher un peu. Nous donnions nos premiers coups de pédales à 9h mais ne pouvions partir sans saluer nos co-campeurs Chantal et Daniel. Le plaisir d'échanger avec eux, l'inspiration qu'ils nous apportent nous fera finalement nous mettre en branle à 9h50. Préoccupation particulière aujourd'hui; nous navons pas de réels repas du diner et du souper dans nos sacs. Il nous reste bien un demi déjeuner, du riz et des arachides mais c'est tout. Dans ma positivité habituelle, je me dis qu'il y aura bien un dépanneur pas très loin...
La Eastern Shore, c'est un environnement qui mélange une simili toundra
avec les décors de bord de mer. Très beau. Je ne suis pas biologiste
mais selon moi, il y aurait un grand potentiel en tourbières. Peut-être
seraient elles encore trop jeune. Je ne peux dire. Cette région c'est
aussi beaucoup de petits villages. Certains n'ont que quelques maisons à
proposer. Il y en a même ou l'on ne voit qu'un panneau de bienvenu.
C'est assez désert. La route l'est tout autant. On peut parfois rouler
30 minutes sans rencontrer un véhicule. La constante par contre est que
les conducteurs nous envoient tous la main. À Country Harbor, nous
sommes les seuls passagers du traversier. C'est la solitude.
Nous avons commis une erreur de débutant en ne prévoyant pas de repas
supplémentaires. Il nous faudra attendre à Port Bickerton vers 14h pour
combler notre fin de loup. Nous étions presque au désespoir.
Heureusement, le convenience store offre aussi un coin repas. Nous
ingurgitons un déjeuner traditionnel 2 oeufs - bacon avec un café. Nous
faisons aussi nos achats pour le souper et un 6 pack de muffins en
complément. Nous reprenons la route avec notre courage renouvelé et la
bédaine pleine!
À l'approche de Sherbrooke, le terrain change. On voit des champs; chose rare depuis notre arrivée dans ces terres. Nous effectuons notre toilette en bordure de la rivière St-Mary; un vrai plaisir. Elle bercera notre sommeil à la halte provinciale de Sherbrooke.
10 septembre
Il fait froid au lever du soleil. Nous démontons rapidement la tente pour prendre notre déjeuner sans café. Le plan est de se réchauffer à l'un des café-resto de Sherbrooke. Ce que nous ferons avec bonneur en attendant l'ouverture de l'épicerie. Nous ne prendrons pas de chance aujourd'hui. La ville est plus petite que nous croyions mais elle contient un musée de la Nouvelle-Écosse qui se nomme Sherbrooke Village. C'est le coeur du village original avec ses maisons à l'intérieur de la ville actuelle. On pourrait le comparer au Village Acadien d'antan mais les maisons sont toutes d'origine à l'endroit où elles ont été bâties. C'est très joli. Nous quittons tout de même à 9h15 (ouverture de l'épicerie à 9h).
Le soleil est de retour malgré une certaine timidité. Le vent pour sa part ne lâche pas. Nous l'affronterons durant toute cette journée qui s'avérera pénible. Les 70 km à parcourir seront rendu difficile par les côtes et se satané vent. De plus, les villages à moitié abandonnés se succèdent en nous brisant le moral. Heureusement que de temps à autres, à la sortie d'une courbe, un paysage grandiose se présente. Nous mettrons fin au supplice vers 16h30 à l'entrée de Port Dufferin, à l'arrière du centre communautaire . Le souper mijoté par Chantal nous remontera le moral!
11 septembre
De toute la journée, je n'ai pas pensé au côté historique de cette date. Elle aura été plutôt banale jusqu'à 16h avec de la grisaille se transformant en bruine puis en brume puis de nouveau en temps gris. Nous avons pris un excellent café au Fairwinds Motel de Sheet Harbor, propriété d'un sympathique acadien. La fatigue se fait sentir dans nos muscle et peut-être encore plus dans notre mental.
Le plaisir de notre journée sera la soirée passée avec notre hôte de la Warmshower, Lynne, à Ship Harbor. Elle nous généreusement offert une soupe aux lentilles dont on ne pouvait s'empêcher de reprendre un autre énorme bol. Elle nous a fait déguster son délicieux cidre maison en discutant avec nous d'une multitude de sujets, le tout à l'intérieur de sa maison datant de 1830. Elle est nouvellement retraité et ne manque pas de projets dont des voyages à vélo. Il ne faut surtout pas oublier l'accueil chaleureux de Max, le chien Husky-Sheppard. Nous les quitterons avec une petite larme au matin.
12 septembre
Lynne nous offre un sublime déjeuner anglais et 2 bonnes tasses de café en plus de belles discussions en ce début de journée. Quel accueil et quelle chaleur humaine nous sont encore offerts. La Warmshower c'est beaucoup plus qu'une douche ou tout autre chose offerte. C'est la rencontre avec des humains extraordinaires. Quelle chance avons nous!
À l'approche de Sherbrooke, le terrain change. On voit des champs; chose rare depuis notre arrivée dans ces terres. Nous effectuons notre toilette en bordure de la rivière St-Mary; un vrai plaisir. Elle bercera notre sommeil à la halte provinciale de Sherbrooke.
10 septembre
Il fait froid au lever du soleil. Nous démontons rapidement la tente pour prendre notre déjeuner sans café. Le plan est de se réchauffer à l'un des café-resto de Sherbrooke. Ce que nous ferons avec bonneur en attendant l'ouverture de l'épicerie. Nous ne prendrons pas de chance aujourd'hui. La ville est plus petite que nous croyions mais elle contient un musée de la Nouvelle-Écosse qui se nomme Sherbrooke Village. C'est le coeur du village original avec ses maisons à l'intérieur de la ville actuelle. On pourrait le comparer au Village Acadien d'antan mais les maisons sont toutes d'origine à l'endroit où elles ont été bâties. C'est très joli. Nous quittons tout de même à 9h15 (ouverture de l'épicerie à 9h).
Le soleil est de retour malgré une certaine timidité. Le vent pour sa part ne lâche pas. Nous l'affronterons durant toute cette journée qui s'avérera pénible. Les 70 km à parcourir seront rendu difficile par les côtes et se satané vent. De plus, les villages à moitié abandonnés se succèdent en nous brisant le moral. Heureusement que de temps à autres, à la sortie d'une courbe, un paysage grandiose se présente. Nous mettrons fin au supplice vers 16h30 à l'entrée de Port Dufferin, à l'arrière du centre communautaire . Le souper mijoté par Chantal nous remontera le moral!
De toute la journée, je n'ai pas pensé au côté historique de cette date. Elle aura été plutôt banale jusqu'à 16h avec de la grisaille se transformant en bruine puis en brume puis de nouveau en temps gris. Nous avons pris un excellent café au Fairwinds Motel de Sheet Harbor, propriété d'un sympathique acadien. La fatigue se fait sentir dans nos muscle et peut-être encore plus dans notre mental.
Le plaisir de notre journée sera la soirée passée avec notre hôte de la Warmshower, Lynne, à Ship Harbor. Elle nous généreusement offert une soupe aux lentilles dont on ne pouvait s'empêcher de reprendre un autre énorme bol. Elle nous a fait déguster son délicieux cidre maison en discutant avec nous d'une multitude de sujets, le tout à l'intérieur de sa maison datant de 1830. Elle est nouvellement retraité et ne manque pas de projets dont des voyages à vélo. Il ne faut surtout pas oublier l'accueil chaleureux de Max, le chien Husky-Sheppard. Nous les quitterons avec une petite larme au matin.
12 septembre
Lynne nous offre un sublime déjeuner anglais et 2 bonnes tasses de café en plus de belles discussions en ce début de journée. Quel accueil et quelle chaleur humaine nous sont encore offerts. La Warmshower c'est beaucoup plus qu'une douche ou tout autre chose offerte. C'est la rencontre avec des humains extraordinaires. Quelle chance avons nous!
La météo annonce le passage d'un ouragan à partir de vendredi. Nous devrons modifier notre plan d'entrée à Halifax. Plutôt que de se la couler douce avec deux moyennes journées, nous ferons une longue suivi d'une petite. Pour ce faire, nous retournons sur la route 7 que nous trouvons de moins en moins drôle avec l'augmentation de la circulation. À Porter Lake, nous bifurquons sur la 207 qui nous rapproche de l'océan et nous permet encore une fois de côtoyer des acadiens. Très agréable malgré la traversée du désert (voir photo). À Laurencetown nous seront surpris par une belle plage de galet avec des vagues invitantes pour les surfers. Nous y prendrons une pause.
Au retour sur la route, nous délaissons la 207 pour emprunter la piste cyclable Atlantic trail view. Elle permet de traverser des marais salins superbes, invisibles aux automobilistes. Chanceux d'être cyclistes! Un peu plus loin, nous vivrons un petit incident qui nous obligera à retourner sur nos pas. Chantal a perdu son manteau imperméable respirant OR à 300$. La panique s'installe! Nous rebroussons chemin pour tenter de le retrouver. Un couple nous indique qu'une dame l'aurait retrouvé. Nous tentons de retrouver la dame en question sans succès pour le moment. Nous finirons la journée moins loin que prévu avec un 88 km à l'odomètre tout de même. Nous improviserons notre campement en bordure de la piste et du marais dans un endroit superbe.
Vendredi 13
L'ouragan Gabrielle a débuté son oeuvre dès 6h donc plus tôt que prévu. Nous emballons notre matériel sous la pluie. La tente est dans un piteux état (détrempée). Les dix premiers kilomètres menant à la civilisation sont pénibles. C'est cette fois encore une pluie battante qui nous trempe jusqu'aux os; la misère! Peut-être qu'un café au Tim nous donnera le courage pour passer du côté Dartmouth au côté Halifax. Un arrêt au Bike Pedaler me permet de trouver quelques trucs pour l'entretien des vélos. Ce n'est pas un détour puisque nous pouvons prendre le traversier à moins de 200 mètres, ce qui sera plus agréable que d'enjamber le pont McDonald.
Guy
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