Nous quittons ce matin, Cuenca, que nous avons beaucoup aimé; une ville de 450 000 habitants qui n'en a pas l'air. Un très aimable chauffeur de taxi nous transporte de la Posada del Rio au terminal terrestre pour un maigre 2$. Arrivé sur place, comme d'habitude, il y a quelqu'un qui tente de nous aider. On le repousse poliment. À sa deuxième tentative, on lui dit que notre destination finale est Baños. Il s'empresse de nous diriger vers le comptoir de la compagnie Express Sucre, qui a un départ vers Ambato (point de transfert) dans 15 minutes. On paie et traverse les portes tournantes payantes (.10$). De l'autre côté, face à nous, il y a bien un autobus Express Sucre mais il n'affiche pas notre destination intermédiaire, soit Ambato. On marche dans toutes les directions en tentant de trouver quelqu'un pour nous aider jusqu'à ce que Chantal accroche l'assistant du chauffeur du seul autobus Express Sucre en vue. C'est bien le bon autobus. Nous plaçons nos sacs dans la soute et montons à bord. Le tout c'est passé plus vite que prévu, tellement que nous n'avons pas passé par la toilette ni acheté de la nourriture pour la journée. Tant pis! Avec de la chance, les vendeurs itinérants nous permettront de survivre au voyage.
Pendant les 7 longues heures du trajet vers Ambato, le paysage est spectaculaire. L'autobus n'en finit plus de tournoyer en se glissant le long des escarpements. Nous avons en casi permanence une vue en plongée vertigineuse. Mieux vaut regarder vers le ciel et les montagnes sur lesquels sont supendus des champs en culture ainsi que des maisonnettes.
Vers 15h, nous entrons dans la fameuse Ambato. En théorie, nous devrions arriver à un gros terminal d'autobus. Surprise! le chauffeur arrête le véhicule en bordure de route et l'assistant annonce l'arrêt pour la dite ville. Nous descendons en vitesse pour récupérer nos sacs. Nous avons l'impressions d'être au millieu de la ville sans aucun signe du dit terminal. On demande à l'assistant ce que nous devons faire pour nous rendre à Baños. Il nous montre l'autre côté de la rue et affirme que les bus qui y arrêtent vont à Baños. On traverse la route achalandée en tentant de rester en vie. Un autre assistant de chauffeur crie sa destination "Baños! Baños!". Nous lançons nos lourds sacs dans la soute et montons dans l'autobus. À peine assis, le véhicule se met en marche. Ouf! Le tout c'est passé tellement vite, encore une fois, nous n'avons rien pu acheter à manger.
Un peu avant 16h, nous sommes au terminal de Baños de Agua Santa, sise au pied du volcan en activité continue depuis 1999, le Tungurahua. Baños est une ville de 20 000 habitants très touristiques, particulièrement appréciée pour ses eaux thermales (que nous essaierons) et ses activitées sportives comme le rafting, le bungee, le canyoning, etc. Nous savons que notre auberge est à moins de 1 kilomètre donc pas de taxi. L'important est de trouver un resto. Nous y arriverons facilement et engloutirons un "aroz con camarones" (riz aux crevettes) pour finalement débusquer l'hotel Erupcion.
Nous sommes encore choyés par notre choix d'hébergement; bien situé, 20$/nuit avec petit déjeuner et un grand lit confortable! |
Photo: Patrick Taschler |
Guy
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