Cuenca, la capitale culturelle

4 février 2014

Rapidement après le départ de Guyaquil, nous entreprenons l'ascension des montagnes en direction de Cuenca, située sur les hauts plateaux. Le paysage est grandiose, vu à travers les fenêtres embuées de l'autobus. On se croirait dans un méga parc de la Gaspésie. Vers 16h, nous entrons dans la ville. Elle est différente; elle a un côté moderne mêlé d'ancien avec une apparence très espagnole. Sise à 2500 mètres d'altitude, sa population est d'environ 450 000 habitants. Son climat est plutôt frais, ce que nous constaterons rapidement; nous enfilons une petite laine une première fois depuis plus de 8 semaines.

Un très aimable chauffeur de taxi nous dépose à notre auberge, la Posada del Rio, dans un secteur qui ressemble étrangement à un mélange du vieux Québec et de l'Espagne. Nous avons encore une fois, sans le savoir, bien choisi notre hébergement; Maria nous accueille avec chaleur. Notre chambre est coquette et grand bonheur, très silencieuse! Nous dénicherons une petit resto turco-équatorien à deux pas pour un souper succulent.

5 février 2014

On déjeune dans un petit resto adjacent à l'auberge et nous rencontrons un Suédois habitant à Ottawa depuis longtemps. Il adore l'Équateur autant que nous. Ensuite, nous explorons notre entourage afin de trouver un marché ou nous approvisionner en fruits, légumes et autres. Ce n'est pas difficile puisqu'il y en a 3 énormes à moins d'un km de la Posada del Rio dont celui de la calle Larga.

Pour le diner, nous devons nous pousser un peu; pas facile de voir un porc entier grillé étendu sur un comptoir se faire découper petit à petit pour chaque convive! Le reste de la journée est employée à trouver un guichet automatique acceptant nos cartes Desjardins (tâches ardues ici à Cuenca) et à relaxer à l'auberge.

6 février 2014

Aujourd'hui, nous débutons avec un déjeuner fruité préparé par Chantal dans le calme de la Posada. Le fruit de la passion, un des rares dispendieux ici, est excellent avec de la mangue et une banane. Le soleil est invitant et optons pour une longue marche plutôt qu'une pause dans le parc.

Nous longerons la rivière Tomebamba sur plusieurs kilomètres sur une piste cyclable-piétonière. Quel plaisir que de se ballader sous une température aussi douce. Nous serons de retour un peu avant 11h30.

Pourle diner, nous remonterons notre rue, la calle Hermano Miguel, pour un Salchipapa (saucisse et frites) chez un sympathique restaurateur pour ensuite terminer avec une boulette de plantain arrosé d'un morocho au grand marché "9 de Octubre". Ce marché est extraordinaire et ordonné; c'est le paradis des produits frais.

De retour à l'auberge, nous siestons un petit peu puisque de toute façon, dehors, c'est le fréquent orage d'après-midi. Vers 18h, après un souper légèrement arrosé de bière nationale (Club et Pilsener), nous sortons pour entendre quelques minutes d'un concert Rock (je dirais Heavy Metal), sur une place publique à quelques pas de l'hotel. Le tout est présenté par le candidat à la préfecture du parti 62-82 pour les élections iminentes dans une ambiance festive et partisane. C'est intéressant de voir des gens enflammés par la politique locale.

7 février 2014

Petite journée tranquille donc comme à l'habitude, plusieurs heures de marche pour s'imprégner de cette superbe ville. On pourrait facilement y vivre.

8 février 2014

Même routine mais avec une visite de l'usine de chapeau Baranco; très intéressant!

9 février 2014

On se lève tôt, on déjeune et on reprend la route en direction de Banos de Agua Santa.

Ah les toitures...

Bambou et béton

Qui dit barbe à papa?

On a besoin de beaucoup de propane ici

Jour de lavage... et de séchage!

Guy