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mardi 18 février 2014

Baños et le Tungurahua (partie 3)

14 février 2014

Ça devient presque routinier la vie ici... Après le petit déjeuner, Chantal et moi nous nous permettrons, pour une rare fois, de vivre des "trips" séparés. Pour ma douce, ce sera un massage au Renacer SPA-health sur la rue Luis A. Martinez. Moi, je retourne sur la rue Eloy Alfaro chez Llanganates Agency. Depuis notre arrivée en Équateur, je veux renouer avec la moto. Il n'y avait rien du tout à louer à Canoa au bord de la côte. C'est ma dernière chance puisqu'il est absolument hors de question de conduire un véhicule à Quito. C'est Baños ou rien!



Me voici sur ma Honda Tornado XR250, récente, en très bon état et très bien entretenue. Je dis récente mais cela semble un design de la fin des années 1980 ou début 1990, produit pour les marchés commes l'Amérique du Sud, l'Amérique Central et l'Afrique. C'est du Honda, simple et robuste. Dans d'autres contrées, ils appèlent ça une moto de fermier! Nous avons choisi ce locateur spécifiquement pour l'état de ses véhicules; tous ne sont pas aussi méticuleux.

Je crois que cela fait plus de 10 ans que je n'ai pas monté sur une moto. J'ai très très rarement conduit dans la circulation; je devrai rouler 2-3 km dans la ville dès le départ pour rejoindre les routes secondaires sur l'autre rive de la rivière "Pastaza". Je serai très prudent. Chantal est surprise que je réussise à m'élancer sans hésitation; elle ne connait pas mon passé avec de ces engins!



Ma destination prévue aujourd'hui est "El Tablon". Je n'ai aucune espèce d'idée à quoi ça ressemble et comment est la route. Après 2 km, dès que je quitte les pavés, je tombe sur ce camion qui s'embourbe. Un groupe d'Équatoriens fait du béton pour une maison en contre-bas. Comme ils n'ont pas de place, ils ont "dompé" le concassé et le sable dans le chemin. Le camion devra se reprendre à quelques reprises aidé des ouvriers pour passer. Je passerai plus facilement, en douceur.



La route se transforme rapidement en piste, avec des ruisseaux à traverser. Pas de problème, je roule en double-usage!



Vue sur Baños en contre-bas



Je suis arrivé à "El Tablon", mon objectif, à 2500 mètres d'altitude, plus rapidement que je ne le croyais, malgré que je roule presque toujours en première vitesse. La pente est très raide, le sol est souvent très meuble et la moto hésite un petit peu à l'occasion. J'ai l'impression que le changement rapide d'altitude pose un problème à la carburation. Est-ce possible les connaisseurs? Je redescend.




J'aurais aimé prendre plus de photos (un film suivra dans quelques jours) et surtout des plus extrèmes mais je réalise qu'il est lourd cet engin et que c'est difficile d'arrêter dans une pente. Sans exagérer, la descente serait beaucoup plus enlevante en vélo de montagne (je ne nommerai personne mais quelques copains savent ce qui en retourne).



Il n'y a pas beaucoup de marge d'erreur sur cette route. Le précipice sur la droite plonge à plus de 100 mètres en permanence .



Le chemin se déroule en lacet serré que je ne peux prendre plus vite que sur le deuxième rapport en freinnant. Comme j'atteins le pied de la montagne plus tôt que prévu, je décide de retourner (remonter) dans le secteur de "Las Antenas". Je me fais enfin un peu plus plaisir puisqu'il y a quelques bouts droits ou je peux "tordre la poignée" à fond de troisième (Wow! 60 km/h!).



Un "selfie" devant l'une des antennes de "Las Antenas", à près de 2700 mètres d'altitude, pour prouver que c'est bien moi!



Vue de la route en pavés qui se tortille dans tous les sens en direction de Baños

Je rapporte la moto 5 minutes avant la fin de la période qui m'était allouée en traversant une partie de la ville. Lorsque je fais un arrêt obligatoire, je me fait klaxonner! Les Équatoriens ne font habituellement que ralentir. Sans armure autour de moi, je préfère la prudence. Conclusion? J'ai eu beaucoup de plaisir mais ce n'était vraiment pas le bon endroit pour me replonger dans la conduite d'une motocyclette. Le premier secteur vers "El Tablon" était beaucoup trop dangereux pour mon niveau d'habilité. Je suis tout de même bien content de l'expérience puisque je nourris le rêve d'un jour faire un voyage à moto.


Sur le retour vers l'auberge, j'ai enfin pu voir du cochon d'inde grillé, appelé ici "Cuy". Je n'ai pas goûté...cette fois.


Chantal a été très satisfaite de son massage chez Renacer Spa-health. J'ai donc décidé en après-midi de tenter le coup. Ce sera un 65 minutes bien agréable! Suivra une autre baignade dans les piscines termales, cette fois au "Termas la Virgen" , les plus anciennes de Baños.


On fête la St-Valentin avec chocolat Équatorien et Rhum-coca


Que dire d'une banane enrobée de chocolat (encore!) pour dessert?

Notre chambre à l'hotel Erupcion donne directement sur la rue Ambato, l'équivalent de la rue St-Pierre à Matane (la main street). Elle a été relativement silencieuse depuis notre arrivée. Ce soir, un vendredi, en période électorale municipale, ce sera presque un cauchemar. Nous aurons droit à 2 processions de candidat à la mairie avec les cris, les klaxons et les trompettes, à quelques périodes de Boom-Boom et à plusieurs discussions enflamées, en espagnol. En fait, à 4h du matin, ça discutait encore assez fort sous notre fenêtre.

15 février 2014

Dernier matin ici à Baños; nos amis Carly et John, du Montana, sont arrivés hier. Nous nous baladons une partie de l'avant-midi pour tenter de les retrouver. Ce sera peine perdue. Nous nous disons à une prochaine. Nous terminerons cet agréable séjour par un diner ET un jus naturel au marché local. Ensuite, il reste seulement à acheter notre billet d'autobus et patienter.


Inhabituel d'être assis seul pour le repas au marché

Le trajet entre Baños et Quito dure environ 4 heures. Nous choisissons habituellement les autobus "Ejecutivo" puisque théoriquement, ils se dirigent directement à leur destination sans arrêts. En pratique, tant qu'il y a des places disponibles, le chauffeur arrête en bord de route prendre des passagers potentiels. Et comme, certains descendent avant la destination finale, il reste pratiquement toujours de la place. C'est moins agréable et un peu plus lent. Cela n'enlève rien au fait que le système de transport en commun de l'Équateur est extraordinaire. Il y a des départs fréquents vers toutes les villes importantes puis ensuite, localement, il y a toujours un véhicule pour terminer le trajet, même vers les plus petits villages de montagne. Le coût est toujours très bas, soit environ 1$/heure.

Parti à 14h, nous atteindrons le secteur "el Mariscal" de Quito vers 18h. Pour la première fois dans ce pays, j'ai détesté la façon de conduire de notre chauffeur. Il était très brusque et prenait beaucoup de risques. Nous en sommes tout de même sortis indemne. Un aimable chauffeur de taxi nous conduira ensuite à notre hôtel, l'Auberge Inn (le même qu'à notre arrivée) pour un maigre 3$. Cette fois, nous avons choisi une chambre sans salle de bain (20$/nuit) puisque notre séjour de 3 jours est vraiment cours et que chaque dollars compte! La chambre est encore une fois très bien et le déjeuner du lendemain, copieux comme dans nos souvenirs.

Guy

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