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jeudi 28 novembre 2013

C'est reparti!


24 novembre 2013

Sentiments entremêlés ce matin pour moi. Heureux de démarrer une nouvelle aventure. Triste,  presque au bord des larmes, de quitter cet ancrage qu'est le chalet. Nous y aurons passé 6 semaines agréables et resourçantes. Très peu à l'échelle d'une vie mais immense dans un projet d'une année qui en est déjà à plus de 7 déstabilisants mois.

Aujourd'hui sera un saut de puce entre St-Georges et Ste-Marie dans une température hivernale que nous désirions éviter.  La chaleur de nos très présents et appréciés amis Gilles et Diane compensera grandement, même si ce n'est que pour moins de 24 heures.

25 novembre 


La fébrilité s'installe doucement! Agréable déjeuner à Ste-Marie. 30 minutes de route vers la gare d'Orléans Express à Ste-Foy. 75 minutes d'attente. 3 heures d'autobus dans le calme. Courte randonnée de navette entre l'aéroport et l'hotel. En prime, nous dormirons dans une chambre ultra moderne au Aloft! Pas trop déstabilisés pour le moment.





26 novembre

Bon dodo.  Bonne douche.  Comme le déjeuner léger de notre hôtel semblait insuffisant (hum...), nous avons ingurgité un buffet gargantuesque au Sheraton. Le prix était aussi gargantuesque... 41$ en plus du pourboire. Ah les gourmands!  Nouvelle randonnée de navette vers l'aéroport. Un trentaine de minutes suffiront pour l'enregistrement et la sécurité. J'ai bien sur sonné (mon portefeuille) dans le détecteur de métal. Souhaitons qu'à Atlanta, tout ira aussi vite. Nous n'avons que 1h55 pour le transfert au second segment vers Quito. Attente au calme pour 2 heures.

Coup de théâtre! Une passagère attendant avec nous ne nous est pas inconnu!  C'est notre ange de Portneuf; Mme Séguin! De plus,  Chantal et elle ont des sièges voisins dans l'appareil! Nous aurions espéré et n'aurions pas vécu cette situation. Peut-être la verra-t-on au Nicaragua avant notre retour au Québec...

13h25 -  Et c'est parti pour le ciel! J'adore la poussée des réacteurs, la vitesse qui croit si rapidement. J'angoisse toujours un peu; mon coeur bas très vite, une pensée se forme et passe en boucle, elle est dirigée vers le pilote: Accélère, Accélère, tire, tire! Et l'avion quitte le sol. Ce n'est pas plus rassurant mais cette fois-ci, on monte en ligne droite; pas de vue en plongée vers le sol de Montréal. Lentement on passe au-dessus d'une première couche de nuages. Le soleil apparaît timidement. On continu l'ascension pour se stabiliser à 10000 pieds dans un voile gris très dense.

15h25 - Les turbulences me direz vous? Après 2 heures, je suis calme donc notre monture se comporte de façon très docile. 3 minutes plus tard, nous devons boucler nos ceintures puisque nous entrons dans une zone... de turbulences!


16h -  Le CRJ700 de Delta Airlines s'incline sur la droite et amorce sa descente avec un peu de retard et de ciel bleu. Nous vivrons un petit rodéo dès la rentrée dans les nuages. Rien d'extrême mais je n'avais pas vécu de brasse camarade de ce niveau depuis 20 ans.

À la descente de l'avion, nous prenons un pas très rapide pour rejoindre notre zone d'embarquement pour Quito afin de compenser le retard de 30 minutes. On nous avait mentionné que nous devrions reprendre le contrôle de sécurité. Avec moins de 1h25 en poche, nous ne pouvions perdre une seconde. En réalité, à part une marche dans le très grand aéroport de Atlanta, rien ne ralentira notre progression. Nous n'avions pas de contrôle à repasser. Nous avons embarqué presque immédiatement. À peine avons nous eu le temps d'une pause pipi.

17h50 -  On reprend la route du ciel dans un Boeing 737 cette fois; quelle poussée! Il nous montera à une altitude de plus 37000 pieds. Fait cocasse: en voulant remplir notre déclaration pour l'immigration Équatorienne, nos stylos ont craché leurs venins noir sur nos doigts en éclaboussant les dites déclarations. Il semble que même dans une cabine pressurisée, on ne peut utiliser ces engins en vol.

19h40 -  Nous survolons Cuba à 800km/h et devrions avaler notre attendu repas dans quelques minutes. Le gargantuesque déjeuner est maintenant déjà très très loin.

20h -  Quel délicice et quelle surprise!  Le repas est excellent, suffisant et chaud! On visionnera un film par la suite.

21h30 -  C'est maintenant Panama que nous survolons. Elle est lumineuse à 37000 pieds!

22h30 -  Nous entreprenons la descente avec à peine quelques soubresauts. Elle semble vaste cette Quito! (La photo n'est pas de moi).

23h - On fait la file pour l'immigration. Ce sera une heure, pas à pas, pour atteindre la préposée qui sera très gentille.





12h - Comme c'est souvent le cas, la direction à prendre n'est pas très évidentes mais en quelques minutes nous serons à la sortie,  devant une foule qui attend chacun son passager. Notre chauffeur est bien là, devant nous, avec son affiche LETOURNEAU EVP. OUF! C'était le point angoissant.

12h25 -  La petite Chevrolet Aveo se met en marche. What a ride!  Qui a dit que ces petites voitures n'avaient pas de coeur au ventre? Notre chauffeur, petit cousin germain Équatorien de Ayrton Senna, pilote à la limite des pneus. Nous n'entendrons aucun crissement mais ce n'est pas sans que les larges avenues tournoyantes aient tout tenté. Ni les panneaux de vitesse, ni les policiers que nous avons dépassé semblent des raisons valables  de lever le pied. Dès que le petit moulin semble faiblir, il joue du levier de vitesse pour le remettre près de sa zone rouge. Nous arriverons en vie et serons bien reçu à l'auberge, un peu après 1h du matin. Combien la course? Treinta y tres! Pas mal pour une autre aventure palpitante!

Guy

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